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1789 - Première preuve écrite sur l'existence de la Capoeira

Dernière mise à jour : 30 juin 2020

Ceci serait la première source écrite prouvant l'existence de la Capoeira au 18eme siècle au Brésil. Cette source à été découverte par l'historien Nireu Cavalcanti dans un archive judiciaire à Rio de Janeiro, et à été republié dans le "Jornal do Brasil" en 1999.

Elle a été rédigée sous forme de petit récit. Je l'ai traduite ici.


Mes sources:

www.capoeira-connection.com


http://www.capoeira-palmares.fr/histor/nireu_eu.htm


http://institutojairmoura2.blogspot.com/2007/09/nireu-cavalcanti-encontra-registro-de.html?m=1


"CHRONIQUES COLONIALES DE RIO"


Le Capoeiriste


Adao, petit garçon mulatre, vivant au temps de l'esclavagisme et acheté par son maître Manuel Cardoso Fontes, avait depuis bien grandit. Il s'est à présent transformé en un jeune homme robuste, travaillant dur et très obéissant quant à ses devoirs ménagers.

Manuel décida de le louer afin de servir en tant qu'assistant de maçon, porteur, ou tout autre travail manuel. C'est ainsi qu'Adao s'est avéré être une source de revenu majeure pour son maître.


Au fil du temps, cet esclave timide, qui avait pourtant toujours été un bon domestique, commença à adopter un caractère de plus en plus indépendant, et rentrait de plus en plus tard. Bien plus tard que la fin des horaires de travail. Manoel le demanda à répétition de lui dire ce qui l'a fait changer de comportement si soudainement, mais les réponses d'Adao étaient faibles et inconsistentes.

Jusqu'au jour où Adam n'est plus rentre au domicile de son maître. Manoel, qui craignait ce jour, était persuadé qu'il s'est échappé afin de vivre dans uns des villages [quilombos] autour de la ville.


À sa grande surprise, Manoel retrouve Adao derrière les barreaux de la prison régionale. Il a été arrêté ensemble avec une bande de voyous qui partiquaient la "Capoeira". Une dispute à alors éclaté ce jour-ci et l'un d'eux y à laissé sa vie dans l'action.

Ces crimes étaient considérés extrêmement graves d'après les lois de cette époque ; pratiquer la Capoeira et bien sûr, causer la mort.

Le tribunal n'a pas estimé Adam coupable d'homicide, mais l'a considéré coupable d'avoir pratiqué la Capoeira et à ainsi été condamné à un total de 500 coups de fouets et 2 ans de travail intensif au service public.

Après qu'Adao à subit les coups de fouets en public, et à travaillé quelques mois dans les missions publiques, son maître envoya un plaidoyer au roi au nom de la Passion du Christ, le suppliant que son esclave soit liberé du reste de sa sanction, basant son souhait sur le fait qu'il était lui même un homme pauvre qui dépendait des services de son esclave.

Il promit qu'il s'occuperait d'Adao afin que celui-ci ne rejoint plus les capoeiras.


Son plaidoyer à été accordé par le juge régional le 25 avril 1789.

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